samedi 30 juillet 2011

Poème de Icare II Si tu voulais qu'on aime

Si tu voulais qu'on aime
Un amour commence assez souvent avec une inconnue,
un éclair ou bien une transe, même un malentendu,
et deux petits coeurs faibles, vivant dans l'insomnie,
qui se rencontre avec fièvre, un espoir leur sourit.
Cette magie éphémère, je veux là retrouver,
avec toi je préfère en toute simplicité.
Si le prix de notre romance
est de finir à genoux,
devant ton innocence,
je ferais même le loup.

Tes parfums et tes sens aiguisent mon idéal,
tu es la muse singulière de mes jeux et mes fables,
pour le temps qu'il nous reste, ne soyons pas cruel,
mais tendre et comme la braîse, jusqu'a brûler nos ailes.
On bravera les sorts jusque dans les étoiles,
sur un bateau fantôme on hissera les voiles,
et si tu as un peu peur, je te tiendrais la main,
changerais les secondes en coeurs, pour tracer ton chemin.
Tu sais mon caractère de fou original,
perd toute sa lumière au fond d'un hôpital.

Si tu voulais qu'on s'aime,
sans jamais se revoir,
et me laisser en peine,
seul avec notre histoire.
Tu n'aurais pas du mettre ces jolies talons hauts,
le soir à ma fenêtre, quand mon ciel prenait l'eau.

Depuis je cours sans cesse, pensant te retrouver,
aux détours de mes détresses, aux nombreuses allées.
Qu'est ce qui fait qu'un rêve devient réalité,
le lendemain à ma fenêtre, je t'ai convié à monter,
Aller, viens ,viens ,viens.
Nous rêverons ensemble d'un futur sans défauts,
je serais te défendre des frasques et des maux,
et si parfois tu trembles dans une hésitation,
j'arrondirais les angles et te ferais des ponts.
Plus aucune exigence ne sera un fardeau,
et sous tous les orages, je t'abriterais de l'eau.

Si tu voulais qu'on s'aime...

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire